Petite fourche à deux dents (forquina) et son étui en cuir pour se défendre des loups, en Aubrac (secteur de Laguiole)

LOUPS

Introduction

Petite fourche à deux dents (forquina) et son étui en cuir pour se défendre des loups, en Aubrac (secteur de Laguiole)

« Lorsque les troupeaux pacagent dans les bois, on multiplie les clochettes afin d’opérer plus facilement le ralliement, de maintenir autant que possible le groupement et surtout pour tenir à distance les loups, car cet animal n’est pas amateur de musique quelle qu’elle soit. (…) Le loup, dit-on, commence par boire le sang de sa victime égorgée, puis il dévore les viscères : le cœur, les poumons, le foie, et enfin les chairs, ne laissant que la carcasse avec la laine. Il satisfait sa faim et sa gloutonnerie. De là les expressions vulgaires : “Manger comme un loup”, c’est-à-dire gloutonnement ; “s’ossodoula” [s'assadola] (manger son soul, avec excès) comme un loup qui mange pour huit jours.” Etc. Les loups causaient de sérieux dégâts dans les montagnes. Pour les détruire, on organisait des battues, mais ils réussissaient sans peine à se mettre loin de la portée des balles des tireurs. (…) Les battues ne produisaient pas de résultat faute d’organisation suffisante et surtout à cause de la trop grande étendue des forêts. Un moyen efficace, mais qui n’était guère employé que l’hiver, c’était l’empoisonnement à la strychnine. On creusait aussi des

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