Dessous d'un seau (farrat ou ferrat, siau) à eau en cuivre avec poignées pour le transport de l'eau, en Viadène, secteur de Saint-Amans des Cots), novembre 1999
EAU - LESSIVE
Introduction
Dessous d'un seau (farrat ou ferrat, siau) à eau en cuivre avec poignées pour le transport de l'eau, en Viadène, secteur de Saint-Amans des Cots), novembre 1999
Quand on n'avait pas de citerne, il fallait aller chercher l'eau à la source, au puits (potz) ou à la fontaine (fònt, grifol), dans des seaux (farrats, siaus) posés sur la tête à l’aide d’un cachau ou transportés au moyen d’un cerceau, d'une corde passée derrière le cou ou d'un petit joug (còrcha). Les femmes transportaient l'eau sur leur tête. Pour maintenir le seau en cuivre à base rebondie, elles plaçaient au sommet de leur crâne une sorte de couronne (cabeluda, cabeçal, cabeçuda, cabeçana, cachau) qu’elles fabriquaient elles-mêmes ou qu’elles achetaient chez les chapeliers (capelièrs). Cette technique perdura jusqu’au début du XXe siècle.
« Les premiers robinets dans les maisons sont apparus en 1939. Avant, il fallait aller chercher l’eau à la source la plus proche. Certains avaient la chance de posséder une fontaine dans leur cour, d’autres puisaient l’eau chez le voisin ou à la fontaine du village. “L’eau, il fallait la transporter, on l’économisait le plus possible, elle était précieuse. Avant les repas, par exemple, tout le monde se lavait les mains dans la bassine où l’on avait fait tremp
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