L'AVEYRON PITTORESQUE 65. St-Amans-des-Cots - Avenue d'Entraygues
MÉTIERS
COMMUNE
EAU - LESSIVE
Introduction
L'AVEYRON PITTORESQUE 65. St-Amans-des-Cots - Avenue d'Entraygues, [avant 1920]
On distingue une femme faisant la lessive (bugada) dans un baquet (barquet) en bois
« Avant le coulage, nous mouillons le linge sale avec soin, pièce par pièce ; puis nous l’entassons dans une sorte de grande cuve, appelée ici cuveau, qui est placée sur un trépied de bois, soit à la cuisine, soit à la buanderie si on en possède une. Le gros linge (draps, chemises d’homme, etc.) se place au fond du cuveau ; le linge fin au milieu ; les tabliers de cuisine, les torchons… en un mot tout ce qui est graisseux par dessus. Cela fait, on étend sur le cuveau un grand drap assez grossier, réservé à cet usage. C’est dans le cendrier qu’on a pris soin de verser les cendres de bois amassées depuis la dernière lessive et qui seront passées au crible. La quantité de cendres nécessaire est, bien entendu, proportionnelle à celle du linge que l’on veut blanchir. Nous passons maintenant à l’opération de coulage. L’une des lessiveuses fait chauffer l’eau dans un grand chaudron, et on la verse ensuite par petites quantités sur le cendrier. Cette eau filtre à travers le linge, atteint le fond du cuveau et s’en va, par une ouverture aménagée à cet effet, dans un tuyau, qui la ramène au chaudron. Là, elle est chau
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