Coin du feu (canton) et cuisinière en émail, octobre 1997

FEU - BOIS DE CHAUFFAGE

--- En 1997 ---

Introduction

Coin du feu (canton) et cuisinière en émail, septembre 1997

« L'âtre, légèrement surélevé sur des dalles calcaires, occupait la plus grande partie d'un côté de la pièce, encadré par un fauteuil de bois (ou archibanc pour l’aïeul) qui servait parfois de coffre à sel, de l’autre côté par un cendrier encastré dans le mur. Au fond du foyer une plaque de fonte portant parfois une date, un insigne ou quelque fleur de lis assure la protection du mur. Deux chenêts parallèles (los caminals) dont la tête est surmontée d’un cercle de fer pour tenir l’écuelle (l’escudèla) au chaud, supportent les longues bûches refendues (las estèlas) qui flambent en pétillant, surtout si c’est du bois de châtaigner. Au-dessus du foyer, la cheminée avec son manteau en saillie bordé d’une tablette où s’alignent des boites d’épices, un moulin à café et la lampe à pétrole rustique (lo lum) et, au-dessus, en exergue, un crucifix, ou la plaque métallique d’assurance, ou une image pieuse. L’ensemble des abords de l’âtre s’appelait lo canton. A la crémaillère (lo carmalh) placé sur une potence pivotante pend toujours quelque ustensile : un chaudron de cuivre (lo pairòl ou la coirassa) pour la bouillie des cochons, la marmite de fonte (l’ola) pour la soupe. En accrochant une servante (las quèrbas) al c

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Communes concernées

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