Vue générale de la domerie sous la neige (nèu), à Aubrac, janvier 1998

Vue générale de la domerie sous la neige (nèu), à Aubrac, janvier 1998

La domerie d’Aubrac La domariá d’Aubrac Pour atteindre Conques (Concas) en venant du Puy en Velay (Puèi de Velai), il faut traverser les montagnes d’Aubrac (Aubrac) particulièrement dangereuses en raison des aléas climatiques et des brigands. Confronté à cette adversité, en route vers Compostelle (Compostela), un seigneur flamand fait vœu de fonder un établissement pour porter aide et assistance aux pèlerins (romius). C’est l’origine de la domerie d’Aubrac qui se maintint, tant bien que mal, depuis le début du XIIe siècle jusqu’à la Révolution. Les moines-chevaliers (monges-cavalièrs) sont placés sous l’autorité d’un dom. Les pèlerins de passage ont droit à un pain qui leur est délivré à la Porte de la Miche (Pòrta de la Micha). Pour faire face à la demande des nombreux mendiants qui s’ajoutent aux pèlerins, la domerie dispose de granges (granjas) pour cultiver et conserver le blé : Bonnefon (Bonafònt), Les Bourines (Las Borinas)... Elle dispose également d’hôpitaux relais à Bozouls (Boaso), au pied de la Còsta Romiva à Millau (Milhau), ainsi qu’à Rodez (Rodés), Saint-Geniez d'Olt (Sant-Ginièis d’Òlt) et Najac (Najac). Ce dernier, mentionné en 1245, avait un preceptor au XIVe siècle et un comandair