La presura

Raymonde RAMON

BOVINS

--- En 1998 ---

Introduction

Selon un calendrier immuable, les bêtes montent sur l'Aubrac le 25 mai et en redescendent pour la Sent-Guirald (Saint-Géraud), le 13 octobre. Elles passent la belle saison dans des pâturages d’altitude appelés montanhas.

Dans les burons (masucs), on fabriquait jadis la fourme d'Aubrac.

La traite (molza) des vaches avait lieu deux fois par jour, matin et soir. On trayait, assis sur un tabouret à pied unique (sèla, selon) attaché à la ceinture (cencha), dans des seaux (farrats) de 20 litres que l’on allait vider dans un grand récipient également en bois appelé gèrla.

aLe lait de la traite était transporté au masuc dans la gèrla pour être emprésuré. La capacité des gèrlas était mesurée en nombre de seaux de 20 litres : la gèrla de quatre contenait 80 litres et la gèrla de sièis 120 litres.

Le cantalés estimait la température du lait au doigt et il y versait a présure (presor, presoira ou presura). On obtenait ce ferment à partir de caillettes de veau, de chevreau ou d’agneau (préparées pendant l’hiver ou achetées desséchées) délayées dans du petit-lait ou dans de l’eau. Plus tard, l’extrait de présure facilita le travail.

Informateur

Transcription OC
Traduction FR

« Quand arribàvem, metiam a calhar lo lach ambe de presura. Desjunàvem e, quand aviam desjunat, los uns anavan donar als pòrcs, los altres anavan far sortir los vedèls, los altres lavavan lo materiel de la montanha. »

Communes concernées

An error has occurred. This application may no longer respond until reloaded. An unhandled exception has occurred. See browser dev tools for details. Reload 🗙