Estampe en couleur : Paysan et Paysanne des environs de Rhodez [Rodez], 1806

Estampe en couleur : Paysan et Paysanne des environs de Rhodez [Rodez], 1806

Le vêtement (vestit) traditionnel rouergat a été reconstitué, pour le XIXe siècle, par le groupe folklorique L’Esclopeta à partir des dessins représentés dans l’ouvrage d’Amans-Alexis Monteil, la Description du Département de l’Aveiron (1802).
Au début du XXe siècle et parfois jusque dans les années 50, il existait encore des vêtements traditionnels portés par les anciens et variant selon les régions.

Les femmes. Las femnas

D’une manière générale, les femmes étaient vêtues d’une robe noire, sous laquelle il y avait des jupons (cotilhons) et qui était protégée par un tablier de toile (faudal, damantal ou davantal). Ce tablier faisait partie de la dotation des servantes (sirventas, serventas) louées dans les fermes. Pour le buste, elles portaient un corsage (casabèc). Sur les épaules, elles avaient un châle (saile), qui pouvait être le châle de cachemire du mariage (saile novial), pour les jours de fêtes. C’est probablement pour les coiffes (còfas) que l’on trouvait la plus grande diversité géographique. Dans le Najacois (Najagués), on portait une petite coiffe noire serrée sans débordement, la tònia, qui, pour une bonne part du Villefranchois (Vilafrancat), était agrémentée de sortes d’ai