Paroissiens (parroquians) costumés, pompiers, fanfare et brebis (feda) lors de la procession de la Saint-Fleuret (Sant-Floret)

Paroissiens (parroquians) costumés, pompiers, fanfare et brebis (feda) lors de la procession de la Saint-Fleuret (Sant-Floret).

Tantôt considérés comme un hommage à la Vierge, tantôt comme une coutume profane associée à la fête votive, les reinages (reinatges) se sont maintenus en Vallée d’Olt avec les processions costumées de la Sainte-Epine à Sainte-Eulalie d'Olt (Santa-Aulària) et de la Saint-Fleuret (Sant-Floret) à Estaing (Estanh), ou avec les enchères de la fête à Montarnal de Sénergues (Montarnal de Senèrgas)
La relation du reinatge de la Sant-Floret, avec des rites profanes tels que l’élection de rois et de reines de la jeunesse pour l’organisation des festivités, est attestée par les visites pastorales du XVIIIe siècle qui dénoncent les excès de la jeunesse.

« A Estaing, la gloire de saint Fleuret (Sanctus Floregius) a éclipsé celle du patron saint Amans. Fleuret était évêque auxiliaire de Clermont. Suivant la tradition, il mourut là au retour d’un voyage à Rome. Son culte est attesté depuis le XVe siècle (fontaine miraculeuse). Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la fête était l’occasion d’un reinage (élection d’un roi et d’une reine) et d’une procession plus profane que religieuse, de caractère guerrier. Interdite par l’Eglise, elle fut rétablie au XIXe