Equidé attelé à un fiacre de la Compagnie urbaine avec cocher et clients, à Paris (75)
MÉTIERS
EMIGRATION PARISIENNE
EQUIDÉS
TRANSPORTS
Introduction
Equidé attelé à un fiacre de la Compagnie urbaine avec cocher et clients, à Paris (75).
Le cocher : Gabriel Bounhol.
D’abord porteurs d’eau ou frotteurs de parquets, les Rouergats de Paris sont devenus charbonniers (carbonièrs), limonadiers, nourrisseurs ou cochers. Cette dernière profession semble avoir attiré beaucoup d’enfants du Laissagués devenus par la suite chauffeurs de maître ou de taxi. « Les recherches auxquelles je me suis livré m’ont permis de constater, une fois de plus, la fâcheuse tendance à émigrer à Paris. La capitale exerce sur nos populations pauvres une fascination extraordinaire qu’il sera mal aisé de faire disparaître. Nos jeunes gens trouvent la terre “trop basse”, les salaires insuffisants et la nourriture médiocre. Parce que quelques habitants du village sont revenus de Paris avec une modeste aisance, il leur semble qu’eux, à leur tour, devront y faire fortune. Ils ne calculent pas que pour un heureux, il y a cent malheureux et que la plupart des Parisiens nous reviennent usés, vieillis avant l’âge, un pied déjà dans la tombe. A peine entrés dans l’adolescence les voilà en route pour la capitale. Ils se font laveurs de vaisselle, garçons de restaurant, garçons marchants de vin, porteurs d’eau, etc. Ils se lèvent tôt et se
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