Vue générale, août 2000
COMMUNE
--- En 2000 ---
Introduction
Vue générale, août 2000
La filature et le tissage domestiques, qui se maintiennent en certains lieux (Segalar, Moret) jusque dans le premier quart du XXe siècle, sont concurrencés dès le XVIIIe siècle par les manufactures et les fabriques hydrauliques (mecanicas). En 1771, on compte une centaine de tisserands (teisseires) à Naucèla et le métier est exercé partout en Segalar. Quelques petites unités ont conservé une activité d’appoint jusqu’à nos jours : Codòls (Lo Vialar de Tarn), Lo Pont de Círon (Crespinh), Las Landas (Moret) ou Salas-Corbatièrs. D’autres, plus importantes (Nanças de Moirasés et Sant-Roma de Tarn) ou de véritables petites usines, ont cessé leur activité dans la seconde moitié du XXe siècle : Sant-Pèire (Sant-Ginièis), Salas-Comtals, Rodés, Camarés, Sant-Africa...
« Salles-la-Source a fait l’objet de deux monographies : l’une collective Salles-la-Source, opération vilatge (1990) et l’autre Salles-la-Source par Jean Delmas (1992). Salles-la-Source s’appelait, avant la Révolution de 1789, Salles-Comtaux. L’agglomération qui comprenait cinq châteaux et trois églises, s’est formée entre les cours du Crénau et du Favi et l’ancien chemin de corniche qui reliait Rodez au Vallon (donation de Sénégonde à Conques, en 910). La châtellenie de Salles comprenait
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