Pigeonnier (colombièr, pijonièr), au Mas de Recouly (Mas de Taurande), juillet 1994

BATI

VOLAILLE - PIGEONS - LAPINS

--- En 1994 ---

Introduction

Pigeonnier (colombièr, pijonièr), au Mas de Recouly (Mas de Taurande), juillet 1994

Fréquent en toponymie, le terme de colombier (colombièr) n’est guère utilisé pour pigeonnier. Dans l’usage, on parle de pijonièr. De la même manière, si le terme de colomb favard est utilisé par les chasseurs pour désigner le pigeon ramier, on emploie surtout celui de pijon pour le pigeon.
Le pigeon procurait un complément d’alimentation ou de revenus à peu de frais car il allait chercher sa nourriture un peu partout. Il fournissait la colombine (galinassa, colombina) dont on se servait pour les jardins et, diluée, pour les vignes. On redoutait cependant leurs fientes sur les toitures, surtout lorsqu’on récupérait l’eau pour alimenter les citernes. D’où l’intérêt des pigeonniers (colombièrs) isolés.
Presque toutes les fermes avaient un pigeonnier. Les plus gros, appartenant souvent à des notables, étaient des tours rondes isolées que l’on peut voir aussi bien dans le Saint-Affricain ou Vabrais (Vabrés) [vallée de la Muse (Musa), Saint-Rome de Tarn (Sant-Roma de Tarn…)], que dans le Millavois (Milhavés) [Compeyre (Compèire), Millau (Milhau)…], dans le Ruthénois (Rodanés) ou le Rignacois (Rinhagués) [Bournazel (Bornasèl)].

Mais c’est probablement en Rouergue occidental, sur l

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