Paroissiens (parroquians) de Clairvaux d'Aveyron (Claravals) devant la chapelle (capèla) du Buenne, vers 1900
COSTUME
RELIGION - RITES CALENDAIRES
Introduction
Paroissiens (parroquians) de Clairvaux d'Aveyron (Claravals) devant la chapelle (capèla) du Buenne, vers 1900
Selon la légende, c’est à une paire de bœufs (parelh de buòus) que l’on doit le choix de l’emplacement de la chapelle.
« Le Buenne : Ancienne domerie de Saint-Barthélémy, sur une hauteur dominant tout le pays, connue dès 1231. Le prieuré était à la nomination de l’évêque ; les revenus furent donnés au chapitre de Saint-Christophe par Raymond Ruols, prêtre (1556). C’était un lieu de pèlerinages (aujourd’hui en l’honneur de la Vierge), avec des écoles (attestées en 1445) et une foire le jour de la Saint-Barthélémy (24 août). » (Jean Delmas, 2001)
« Les pèlerinages à Notre-Dame du Buenne ne se réduisent pas à deux pèlerinages solennels, c’est durant toute la belle saison, depuis Pâques jusqu’à la Toussaint, que les pèlerins aiment aller prier la Sainte Vierge dans ce sanctuaire aimé. Ainsi la paroisse de Clairvaux s’y rend le lundi de la Pentecôte et a sa messe spéciale ; c’est ensuite Bruéjouls qui y vient en procession et a aussi une messe spéciale. (…) Un homme de Cransac y amena sa fille, âgée de douze ans et qui ne parlait pas encore. Lorsque l’enfant aperçut la chapelle, elle s’écria en patois : “C’est ici la Vierge de Buenne ?
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