Dépiquage (escodre) manuel au fléau (flagèl) effectué par un couple (coble) devant l'entrée de l'école (escòla) des frères

BATTAGES

Introduction

Dépiquage (escodre) manuel au fléau (flagèl) effectué par un couple (coble) devant l'entrée de l'école (escòla) des frères

« Bon nombre de Villefranchois avaient aux abords de la ville, des champs dont ils tiraient le blé nécessaire à leur consommation annuelle de pain. La moisson faite, on se disposait à procéder au dépiquage. Le jour arrêté, pour cette opération, l’intéressé se rendait de bon matin chez le loueur de toiles. Ces toiles étaient étalées, sur le sol, le plus souvent, allées Villeneuve près de la place du Dragon. Bien étendues, afin que le grain ne s’en échappe pas, on commençait l’ensoulado. Ensoula consistait à prendre une gerbe dans les bras, l’étendre sur les toiles en marchant à reculons de façon que la couche ainsi constituée ait de dix à quinze centimètres d’épaisseur. Les épis, exposés au soleil allaient sécher. On profitait de cette attente pour déjeuner. La soupe servie sur place, le chabrot fait (…) le battage commençait. Les “quadrettes” se constituaient. Fléau en main chaque batteur allait cadencer le “tico-taco”. Ils frappaient l’un après l’autre au même endroit… et gare au maladroit qui rencontrait le fléau de son compagnon. A midi on s’arrêtait pour se rendre à la maison du propriétaire, où un repas copieux était servi : s

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