Charpente (fustada) et couverture (teulada) dégradée en tuiles (teulas, tiulas) plates vues d'en dessous, au Cap del Mas, février 1995

MÉTIERS

BATI

MAISON

Introduction

Charpente (fustada) et couverture (teulada) dégradée en tuiles (teulas, tiulas) plates vues d'en dessous, au Cap del Mas, février 1995

Les pannes (panas) reposant au moyen de chantignoles (passerats) sur les arbalétriers (tenalièrs), parfois renforcés par une jambe de force (camba) avec des blochets ou un entrait (tirant), supportaient les chevrons (cabirons, cabrons). Sur ces derniers, la volige (doèla) faite de chêne (garric), de châtaignier (castanhièr), de hêtre (fau), de peuplier (píbol), ou bien les liteaux (tavelons, cistèls) étaient ensuite fixés.

Selon les régions ou le type de construction, certaines toitures étaient à pans coupés, surtout pour le pignon (capial). C’était la cropa ou imperiala.

Les tuiles d’argile cuite étaient, soit des canals dans le Bassin et en Rouergue méridional, soit des tuiles plates à crochet en basse vallée d’Olt, ainsi que sur les causses de Villefranche de Rouergue (Vilafranca de Roergue) et de Villeneuve d'Aveyron (Vilanòva). Les tuiles dites mécaniques se sont répandues à partir du XIXe siècle avec les productions de Firmi (Firmin), Viviez (Vivièrs), Mémer (Memèr)… En général, les tuiles d’argile plates étaient accrochées à des lattes (tavelons) espacées régulièrement ; celles produites sur le terrefort (tèrrafòr

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Communes concernées

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