Eglise fortifiée (glèisa fortificada) du XIVe siècle

Eglise fortifiée (glèisa fortificada) du XIVe siècle

« Les murs sont de pierres schisteuses du pays reliées par du mortier à la chaux grasse (épaisseur : 1 m au pied du clocher).

Quatre chambres rectangulaires au premier étage sont délabrées : plus de plancher, plus de plafond, quelques poutres à demi-pourries. On y reconnaît l’encadrement des portes en pierres taillées avec la place des gonds, des traces de crépis l'un blanc, l’autre rose. Des trous dans les murs marquent l’emplacement de poutres et poutrelles. Elles supportaient les cloisons séparant des logettes où les paroissiens du XIVe siècle mettaient leurs biens les plus précieux pour les préserver des routiers ou des Anglais (occupation du Rouergue de 1360 à 1370 pendant la guerre de Cent Ans).

Longtemps après leur départ, des rapports d'évêques en tournée d’inspection signalaient que les paysans mettaient encore dans les clochers fortifiés leurs provisions de porc - en latin bacomes - (le bacon comme on dit aujourd’hui en patois). (Renseignements fournis aux écoliers par l’abbé L. Bousquet de pa