La cauç
Gabriel et Geneviève GRÈS
FUMIER - CHAUX
--- En 1999 ---
Introduction
Pour avoir du froment, il a fallu chauler les terres du Ségala. Avant le XXe siècle, les premiers approvisionnements en chaux (calç, cauç) se faisaient avec des chars à bœufs (carris de buòus). On s’approvisionnait aux fours à chaux (calcièrs, cauç-forns) d'Anglars, Bertholène, Flavin, Lunel, Villefranche, Villeneuve… A partir de 1902, l'arrivée de la chaux de Carmaux par le Viaduc du Viaur a permis d'intensifier et de systématiser le chaulage du Ségala.
Le recours à la chaux semble avoir été moins important vers Rieupeyroux que sur d’autres secteurs du Ségala. Peut-être était-ce dû à l’importance de la châtaigneraie (castanhal) et de la culture de la pomme de terre (patanon) ainsi qu’à la nature des sols granitiques moins exigeants que les schistes.
Informateur
« Aicí [Previnquièiras] caliá metre de cauç, d’escòri metiam un còp èra, bravament. Mès, quand voliam faire d’èrba, caliá metre de cauç. Sens aquò aquò veniá pas. »