La misson

Paul COSTES

MOISSONS

--- En 1999 ---

Introduction

Les moissons mécanisées ont succédé aux moissons avec la fauç ou lo volam autour de la Première Guerre mondiale. Il y eut tout d’abord des machines javeleuses (gavelairas), puis lieuses (ligairas). Les ouvriers agricoles ne virent pas arriver ces machines d'un très bon œil.

Souvent, le travail se faisait en chantant. 

Pour lier les gerbes à la main, on employait un ligador.

On faisait des tas (crosèls) de douze ou seize gerbes dans le champ moissonné. Ces crosèls étaient parfois ensuite disposés en petits gerbiers (garbièiras) d'une centaine de gerbes (garbas), dans le champ, avant d'être transportés pour former un grand gerbier (plonjon) près de l'aire de battage (sòl).

“Coratge missonièrs” est une missionièira, c'est-à-dire un chant de moissons dont le rythme assez lent s'accordait avec le travail des moissonneurs.

Informateur

Transcription OC
Traduction FR

« Quand avián fach una gavèla, anavan li(g)ar tota la nuèch. Alèra, de sus un truc sus l’autre, cantavan : “Coratge missonièr, l’estèla es levada…” Se respondián jusca mièjanuèch. »

Communes concernées

An error has occurred. This application may no longer respond until reloaded. An unhandled exception has occurred. See browser dev tools for details. Reload 🗙