La misson
Reunion Rhodes de Rieupeyroux
MOISSONS
--- En 1999 ---
Introduction
Les moissons mécanisées ont succédé aux moissons avec la fauç ou lo volam autour de la Première Guerre mondiale. Il y eut tout d’abord des machines javeleuses (gavelairas), puis lieuses (ligairas). Les ouvriers agricoles ne virent pas arriver ces machines d'un très bon œil.
Souvent, le travail se faisait en chantant.
Pour lier les gerbes à la main, on employait un ligador.
On faisait des tas (crosèls) de douze ou seize gerbes dans le champ moissonné. Ces crosèls étaient parfois ensuite disposés en petits gerbiers (garbièiras) d'une centaine de gerbes (garbas), dans le champ, avant d'être transportés pour former un grand gerbier (plonjon) près de l'aire de battage (sòl).
Les missonièiras sont des chants de moissons dont le rythme assez lent s'accordait avec le travail des moissonneurs. En 1990, le père Ernest Amans, curé de Pappeete né en 1913 à Rhodes, chantait encore bien volontiers une missonièira qu’il tenait de son grand-père.
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Informateur
« Quand missonavan a la fauç cantavan e se respondián d’un costat a l’autre. »