La cambe

Paul AVIT

MÉTIERS

LAINE - CHANVRE - SOIE

--- En 1999 ---

Introduction

Le linge était en général produit sur place avec la laine des brebis (lana de las fedas) ou avec des fibres végétales : le chanvre (cambi, cambe) et le lin. On réservait à la culture du chanvre une parcelle de bonne terre appelée canabièira, canibièira ou canabal. Ces terres, fines et faciles à travailler, étaient souvent à proximité de l’eau. Elles sont généralement devenues des jardins potagers.

On broyait les végétaux avec des bargas appelées aussi bergadoiras ou bargadoiras. Ensuite, on les peignait avec un grand peigne en bois hérissé de piques (la penche de cardaire).

Le travail du chanvre, bien représenté au Musée du Ségala à Pradinas, comportait, après la culture et la récolte, le rouissage, le séchage, le broyage, le cardage, la filature et le tissage.

On filait à la quenouille (conolha) et au fuseau (fuse) ou au rouet (torn). Afin de produire de la salive pour humecter le fil, les fileuses (fialairas) suçaient une châtaigne séchée (rufet, auriòl) ou un noyau de prune (clòsc de pruna).

Il y avait des ateliers de tisser

Informateur

Transcription OC
Traduction FR

« Aicí, li aviá un terrenh que èra laugièr que li aviá de fons e pareis que li ne fasián de cambe. Apelavan aquò “l’òrt de la cambe”.
Lo rèi-pepè, cresi que aviá un mestièr a tissar aquí a la cava [L’Auriòl d’a Vabre]. Fasiá de pèças de tela qu’apelavan, de tela per far de camiàs o de lençòls. Mès ieu, l’ai pas jamai vist. Aquò èra lo pepè de la miá memè. O ai entendut contar pels grands-parents. »

Communes concernées

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