Masèl a Vimenet

Renée VÉZINET

PORCINS

RELIGION - RITES CALENDAIRES

--- En 2000 ---

Introduction

Il y eut autrefois des races régionales comme les tecats, semblables aux limosins ou aux gascons ; mais la race la plus répandue au début du XXe siècle était celle des craoneses, aux larges oreilles rabattues. Puis vinrent les “large-white” anglais aux oreilles dressées, les quilha-aurelhas.

Les propriétaires de truies (truèjas) vendaient les porcelets (porcelons) sur les foires à ceux qui souhaitaient en engraisser. Ils conservaient ce qui leur était nécessaire pour leur consommation et pour renouveler la truie que l’on tuait. On vendait également des porcs gras.

Il fallait des porcs très gras car la chair était plus savoureuse, le lard était utilisé pour la soupe et la graisse remplaçait l’huile dans la cuisine. On les engraissait avec des bouillies (coirassadas), des raves, des pommes de terre (trufas, trefons), des châtaignes (castanhas), des glands (alhands), de la farine et toutes sortes de verdures.

Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services du tuaire ou sangnaire et, pour préparer la charcuterie, les femmes se faisaient aider par une maselièira, mangonièira, tripièira ou tripaira.

En général, on égorgeait

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