Lo bargador
Georges BROUSSE
FRUITS
--- En 2000 ---
Introduction
Il y avait des séchoirs à châtaignes (secadors) sur place, dans les castanhaus, près des maisons associés au four à pain, et parfois même dans la maison sous la forme d’une cleda placée dans la cheminée.
Très riches en oligo-éléments, les châtaignes séchées (auriòls) étaient utilisées aussi bien pour nourrir les hommes que pour le bétail.
On les frappait dans un sac de jute (saca) pour retirer la première pelure. On pouvait également disposer d’un instrument tressé appelé bargador, ou d’un saquijador (bargar signifie briser et saquijar ou saquejar secouer).
En Rouergue, plusieurs termes désignent la châtaigne séchée : auriòl, castanhon, secon, rufet, rufòl, afachon…
On notera la vocalisation du "l" de auriòl (châtaignon) en "u" : auriòu. Cette particularité linguistique est propre au nord du département : ostal / ostau, lençòl / lençòu…
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Informateur
« Passavan les auriòus al bargador. Celesta de Guilhaumet n’aviá un, èra fach coma un espèça de bornhon que fasián dins lo temps, amb un pal. »