La ràbia
Marie COMBY
SANTÉ
--- En 1996 ---
Introduction
Face à la maladie, les anciens disposaient d’un ensemble de remèdes empiriques dont certains devaient être d’une efficacité toute relative si l’on en juge par l’important taux de mortalité.
Dans un contexte économique difficile, on n'appelait le médecin qu’en dernier recours.
La fréquentation des guérisseurs et rebouteux n’a jamais cessé, aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural. Les récits d’expérience de bénéficiaires de soins sont nombreux.
La grand-mère de Marie s'était faite mordre (agafar, gafar) par un chien enragé (can enrabiat). On l'emmena voir une guérisseuse à Montsalvy, dans le Cantal.
En occitan, la rage se dit ràbia.
Informateur
« Quand èra pichona, ma grand-maire s’èra facha gafar per un can enratjat. Anèron a Mont-Sauvi, ieu crese, atí i aviá una femna que garissiá de la ratja. I faguèt manjar una pascada e, pardí, gariguèt amai qu’èra pichona. »