Lo pastre per Pascas
Maria (Marie) ANDRIEU
RELIGION - RITES CALENDAIRES
CUISINE
--- En 1998 ---
Introduction
Pour Pâques, on mangeait exceptionnellement de la viande de boucherie. Dans la plupart des bourgs du Rouergue, on promenait le bœuf gras. En Viadène, le cabretaire était mis à contribution.
Dans beaucoup de familles, on mangeait aussi le pastre ou sac d'òsses. Il s'agissait de l'estomac du cochon rempli de petits os poivrés et cuit à la soupe avec des rejetons de chou (brondèls).
L'estomac de porc (ase) pouvait aussi se manger, farci avec des prunes.
On notera la vocalisation du "l" de salar (saler) en "u" : sauar. Cette particularité linguistique se retrouve dans tout le nord du département : ostal / ostau, lençòl / lençòu, ola / oua…
Informateur
« Lo pastre, aquò’s d’òsses pichons sauats e pebrats que l’òm met dins un gròs budèl. De dabans, lo gardàvem jusca Pascas. Ne fasián coma una sopa, i metián mème de brondèls qu’apelavan. »