La polalha

Jeanne CHAUDIÈRES

VOLAILLE - PIGEONS - LAPINS

--- En 1998 ---

Introduction

La maîtresse de maison, la patrona, régnait sur le potager (òrt) et la basse-cour qui permettaient de couvrir une bonne partie des besoins alimentaires. Les excédents vendus au marché lui procuraient un peu d’argent pour les besoins de la maison.

En Viadène, les oies (aucas) étaient souvent gardées dans des communaux humides.

En général, elles n’étaient pas gavées mais engraissées avec des pâtées. Les quartiers confits d’oie ou de canard permettaient à la maîtresse de maison de recevoir convenablement un visiteur arrivé à l’improviste.

Après les battages, les oies et les canards étaient conduits sur l'aire.

On notera la vocalisation du "l" de salar (saler) en "u" : sauar. Cette particularité linguistique se retrouve dans tout le nord du département : ostal / ostau, lençòl / lençòu, ola / oua…

Informateur

Transcription OC
Traduction FR

« De piòts, d’aucas, tot lo monde aviá de tot.
Las aucas e les rits, les anavan menar lo matin a La Gasèla [de Vinas], que i aviá un estanh e les anavan tornar quèrre lo seras.
Atanben, quand aviam escodut, totes anavan menar las ritas e las aucas al sòl per ramassar lo gran.
Las canas las tuàvem e las fasiam sauar. »

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