Vue plongeante depuis le calvaire (calvari), novembre 1996
HISTOIRE
COMMUNE
Introduction
Vue plongeante depuis le calvaire (calvari), novembre 1996
Les croquants, los crocants
Provoquée par une augmentation excessive de l’impôt dans un contexte de grande misère, la révolte des crocants de Villefranche de Rouergue (Vilafranca de Roergue) eut pour chefs Jean Petit, chirurgien-barbier originaire de Montpzat de Quercy (Montpesat de Carcin), Guillaume Bras ou Brasc dit la Palha, maçon et cabaretier originaire de Roussennac (Rocennac), et Bernard Calmels dit la Força, sellier de son état.
En mai-juin 1643, les révoltés investissent Vilafranca. De 200, leur nombre passe à 1 200 ou 1 300. En août, on parle de 10 000 alors que le tocsin (tòcasenh) résonne à Najac (Najac), Rieupeyroux (Riupeirós), Sauveterre de Rouergue (Salvatèrra), Moyrazès (Moirasés), Belcastel (Belcastèl), Colombiès (Colombièrs), Limayrac (Limairac), Castelnau Peyralès (Castèlnòu), Boussac (Bossac)...
En septembre, à l’annonce de la capture, par trahison, de Joan Petit et de la Palha, 10 000 crocants assiègent Vilafranca avec un canon pris à Najac et installé au Puèg de Macaron, lieu planté de vignes appelé depuis lors « Lo Canon ». Mais, abandonnés par les gentilshommes qui s’étaient mis à leur tête, les insurgés se retirent à l’arrivée des troupes royales, les « tards-venguts ». Joan Petit e
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