Homme façonnant à la plane (cotèl de doas mans) un joug (jo), à Mayrinhagues, 1989

Homme façonnant à la plane (cotèl de doas mans ou de doas margues) un joug (jo) immobilisé dans un chevalet (cabra), à Mayrinhagues, 1989

Roger Dournes, jougtier (jotièr)

Certains agriculteurs (païsans) conservaient des billes de bois dans l’eau des mares (pesquièrs). Mais, parfois, le bois durcissait trop, ce qui n’arrangeait pas l’artisan…
Celui-ci venait sur place avec une hache (destral, pigassa), une herminette (cabaissòl), une plane (cotèl de doas mans ou de dos margues) et une tarière (taradoira) pour réaliser un joug adapté à la morphologie de la paire de bovidés (parelh).

M. Alibert, de Laissac (Laissac), fut probablement le dernier fabricant professionnel de jougs en Rouergue. Comme pour les sabots, on utilisait un bois léger et souple : aulne (vèrnhe), bouleau (beç)…

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Jotièr a Mairinhagas, comuna de Vilanòva (de Roergue), 1989