Mon père qui était fort riche…
Joseph PALOUS
RELIGION - RITES CALENDAIRES
Parodie du sacré
--- En 2004 ---
Introduction
La foi n'empêchait pas l'existence d'histoires drôles, de formules ou de chants satiriques raillant le clergé, les paroissiens ou les pratiques religieuses.
Ces chants satiriques et les parodies du sacré sont calqués sur des matrices issues de la liturgie.
Informateur
« Mon père qui était fort riche,
Donna tout ce qu’il avait,
Pour me faire faire curé.
Mais moi qui n’avais,
La fibre, ni la fantaisie,
Je me suis fait curé,
J’ai perdu la liberté…
Le jour de ma première messe,
Au fond de l’église,
J’aperçois ma maîtresse.
Jeunes gens qui êtes là-bas,
Embrassez-la pour moi,
Car pauvre curé que je suis,
Il faut attendre,
Qu’elle vienne se confesser,
Et encore je ne pourrais faire
Ce que mon cœur désirerait.
E aquel caluc,
Aviá pas qu’un escut,
Dins un Domino vobiscum,
L’aviá sacat davant
E dins un engolat,
L’aviá davalat. »