Los remèdis vièlhs
Odette VAYSSE
SANTÉ
--- En 1994 ---
Introduction
Face à la maladie, les anciens disposaient d’un ensemble de remèdes empiriques dont certains devaient être d’une efficacité toute relative si l’on en juge par l’important taux de mortalité.
Dans un contexte économique difficile, on n'appelait le médecin qu’en dernier recours.
On avait au jardin les plantes médicinales de première nécessité : lys blanc, menthe, arnica, millepertuis…
On utilisait les fleurs ou les feuilles de lis blanc (liri, lire), que l'on conservait dans de l'huile (òli) ou de l'eau de vie (aigardent), pour soigner les coups (pics), les plaies (plagas, talhadas) ou les brûlures (brutladuras).
La fleur de sureau (sòi, saüc, sambuc) soignait le rhume (raumàs).
Informateur
« Fasiam de lis blanc dins d'aigardent e lo metiam sus una plaga.
La flor de saüc èra per far desconflar quand quauqu'un aviá atrapat un pic.
Pièi la paura mameta amassava la fuèlha de fraisse per far de tisanas. Aviá de gost. »