L'escodre

Marcel et Geneviève RIGAL

BATTAGES

CUISINE

--- En 1999 ---

Introduction

Dans les temps anciens, on battait le grain à la latte (lata, pèrga) d’origine celtique ou au fléau (flagèl) d’origine latine. 

Dans certains secteurs, on dépiquait aussi par piétinement (calcar, caucar, chaupir) ou à l'aide d'un rouleau épannelé (rotlèu, redolet). 

Les fermes disposaient en général d'une aire de battage pavée (sòl). Dans les villages, il y avait parfois un sòl commun. 

Les premières machines, appelées cròcapalhas, rasclet ou rasclaire, étaient actionnées par des hommes, à la manivelle, ou par un manège de bœufs ou de juments. Vinrent ensuite les batteuses utilisant l’énergie produite par une machine à vapeur. 

Après, il fallait venter le grain au tarare (ventador, ventaire). Dans les temps anciens, on séparait le grain de ses poussières au vent, dans un tamis (curvèl).

La main d'œuvre était toujours importante et l'entraide primordiale.

Quand la paille (palha) ne pouvait être entièrement engrangée on confectionnait une palhièira en extérieur.

Le dernier jour des battages (l'escodr

Informateur

Transcription OC
Traduction FR

« Un còp èra, fasián un palhièr per conservar la palha tota l’annada. Clausián pas tot dins la granja. » (Marcel)

« Se escodián a tres, li aviá tres repaisses dins la jornada e tres los mèmes : la sopa de pola, la pola farcida, un polet rostit, de mongetas se n’i aviá, quauques còps d’estòfin, de fromatge…
Caliá comptar una barrica de vin per jorn e èran a pena quaranta. Mès li aviá las dètz-oras e lo quatre-oras. » (Marcel et Geneviève)

Communes concernées

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