Los cambajons

Rachel BESSOU

PORCINS

--- En 1999 ---

Introduction

Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services d'un tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.

En général, on égorgeait le cochon sur un banc, une maie (mag), un baquet (nauc, nauca), deux chaises ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant ou en l'ébouillantant (rufar, escaudar, espaumar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet). 

Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).

Pour préparer la charcuterie, les femmes se faisaient aider par une maselièira, mangonièira, tripièira ou tripaira.

Une fois salés, on faisait sécher les jambons (cambajons) en les suspendant aux poutres de la pièce à vivre. Parfois, au lieu de les manger, on les vendait.

Informateur

Transcription OC
Traduction FR

« Sovent, se vendiá los cambajons. Pas totjorn mès plan sovent. »

Communes concernées

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