Mon pèra fort riche et fort aisé…
Yves DELMAS
RELIGION - RITES CALENDAIRES
Parodie du sacré
--- En 1994 ---
Introduction
Nous avons déjà publié plusieurs versions de cette parodie du sacré chantée sur l'air de "La Préface", notamment sur les cantons de Rignac et Vezins.
Elle met en scène un prêtre regrettant le temps où il pouvait faire la cour aux jeunes filles.
Comme c'est souvent le cas dans ce type de parodies, la partie en langue occitane ne présente aucun rapport avec la partie en langue française. (CORDAE)
Informateur
« Mon père fort riche et fort aisé
Avait rêvé de me faire appeler
Monsieur le Curé.
Mais moi qui n’en avais point l’envie ni même
La fantaisie
Je me suis fait nommer curé, j’ai perdu
Toute ma liberté.
La première fois que je me retourne en disant :
“Dominus vobiscum…”
J’ai aperçu ma maîtresse au fond.
Galants qui avez des maîtresses,
Maîtresses qui avez des galants,
Ne faites pas comme moi,
Ne vous engagez pas,
Car une fois que l’on est engagé, on ne peut plus faire
Ce que l’on désirerait.
Et pour cela,
Il faut attendre qu’elles viennent
Se confesser,
Et quand elles viennent se confesser,
On ne peut plus faire
Ce que vous croyez.
Galants qui avez des maîtresses,
Maîtresses qui avez des galants,
Ne faites pas comme moi,
Ne vous engagez pas,
Car moi pauvre curé,
Je ne peux plus faire
Ma liberté.
Aquel grand filh de puta de can que montava per la prada,
La coeta levada,
N’aviá pas qu’un escut,
E dins un Dominus vobiscum lo m’a enfotut. »