L'ordiat

Cette danse-jeu figure également dans l'ouvrage consacré au canton de Saint-Geniez. André Trémolet de Pierrefiche nous en avait chanté une version.

Sur le canton de Campagnac, cette danse est encore largement pratiquée à l’'heure actuelle. Cependant, elle nécessite des lieux et des circonstances très particulières : fin de fête ou de veillée, noce ou soirée de battages. L’'entre-soi communautaire joue ici un rôle essentiel.

La danse s'’exécute sur le sol d’'une maison, dehors, dans un pré par exemple ou même sur une table.

« On le faisait à trois ou quatre et on tournait autour de la salle. »

La danse de l’'ordiat pouvait s'’éxécuter en chantant la chanson du “moulin” mais aussi sur un rythme de bourrée ou tout simplement sans musique.

Le nom d’'ordiat vient d’'une variété d'’orge que les gens du pays mettaient dans la soupe :

« L’'ordiat c'’était l’'orge pelé qu'’on se servait pour faire la soupe, l'’orge perlé on appelle ça aujourd’'hui. C'’est de l’'orge qui est pelé, il n’'y a plus la peau. Autrefois, c’'était les meuniers qui vous le pelaient. » (François Chaliez, de Lenne)

Certains meuniers utilisaient pour l'’ordiat la meule avec laquelle on écrasait les noix avant de les faire chauffer et de les presser pour faire l’'huile. D’'autres meuniers employ