Per una talhadura
Juliette BATUT
SANTÉ
--- En 1993 ---
Introduction
Le recours aux rebouteux (petaçaires, adobaires) ou aux guérisseurs, aussi bien pour les hommes que pour le bétail, était et est encore relativement fréquent. Nombreuses sont encore les personnes à détenir lo secret del fuòc.
On utilisait le gui (vesc, vresc) pour la tension, la verveine (vervena) pour la circulation, la fleur de lis (flor de lire), la mauve (malva) ou le millepertuis (flor rossèla) pour un coup (tapin, pic), une entaille (talhal, talhada) ou une plaie (plaga), l’eau de neige de février pour les brûlures, le chou (caul), l’ortie (ortiga), la feuille de frêne (fuèlha de fraisse), la feuille de noyer (fuèlha de noguièr), les piqûres d’abeille ou la graisse de blaireau (grais de tais) pour les rhumatismes (dolors), le tilleul (telh) ou la menthe (menta) pour la digestion, la fougère mâle (falguièira), l’ail (alh) ou la suie (suja) pour les vers, le fiel de cochon (fèl de pòrc) pour les abcès (amasses), du pain trempé dans du lait ou un œuf (uòu) pour les panaris, la camomille pour les yeux (uèlhs), les violettes (violetas), les pouces de ronces (ponchas de romèc
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Informateur
« Se qualqu’un se talhava, cercavan totas las telaranhas del país e metián aquò sus lo det o coma aquò. »