​Abattage (masèl) du cochon (pòrc, tesson) : ébouillantage et raclage dans la neige (nèu), à Mouilhac, vers 1950

PORCINS

MÉTÉO, CYCLE LUNAIRE

Introduction

Abattage (masèl) du cochon (pòrc, tesson) : ébouillantage et raclage dans la neige (nèu), à Mouilhac, vers 1950

? Batut, Joseph Pégorié de Molhac, Joseph Pégorié de Cantoin (Cantoènh), Jean Vignes, Adrien Sinègre

« On amène le cochon gros et gras, muselé avec une corde solide. Il se débat. Des hommes vigoureux le hissent en travers sur le devant du char, et l’y maintiennent. Le tueur plonge son couteau effilé dans le cou de l’animal qui crie. On recueille le sang dans une bassine ou un chaudron, un seau, où maman le remue avec la main, très vite. Puis, elle jette la fibrine qui aurait fait coaguler le sang.  On pose le cochon sur de larges planches. On le recouvre de paille qu’on enflamme. Quelquefois, on promène une poignée de paille allumée sur le cochon. Le tueur tond le cochon avant de le brûler. Il vend les soies qui serviront à faire des brosses. On le lave à l’eau bouillante. On le racle avec des pierres et, pour finir, avec des couteaux. On lui fait un lit de paille dans la cuisine et on le couche sur le dos, les pattes en l’air. D’un coup sec, on détache les pattes. Puis, on le retourne sur le ventre. Habilement, le tueur fend le lard de la tête jusqu’à la queue. On ouvre l’animal, on sort les boyaux qui seront nettoyés soigneusement pour faire

Image

Communes concernées

An error has occurred. This application may no longer respond until reloaded. An unhandled exception has occurred. See browser dev tools for details. Reload 🗙