Lo pesador

André VALADIER

BOVINS

--- En 1998 ---

Introduction

Selon un calendrier immuable, les troupeaux de bovins (vacadas) montaient sur l'Aubrac pour la Saint-Urbain, le 25 mai, et redescendaient le 13 octobre pour la Saint-Géraud (Sant-Guirald).

Les pâturages d'estive sont appelés montanhas.

On fabriquait alors la fourme (forma) d'Aubrac dans les burons (masucs).

Quand on avait assez d'encops (la tome de l'aligot) pour faire une fourme, on les brisait pour les saler sur une seconde sèla appelée sèla de salar. Avant l'arrivée des fraiseuses, la tome était brisée au moyen d'une sorte de massue à picots en bois appelée boc ou ase.

L’étape délicate du salage revenait au cantalés. Il le faisait en général al planponh, c'est-à-dire à la poignée, sans peser.

Quand la pâte était salée et bien pétrie, on la laissait reposer (phase aérobie) puis on la mettait dans des moules (apliches, apleches, formas) garnis d’une étoffe (plega, pliga), pour être placée sous un pressoir appelé pesador (de pes : poids).

Une fois pressées, les fourmes étaient mises en cave.

Informateur

Transcription OC
Traduction FR

« Pièi, metián aquò dins de mòtles, dins d’apleches.
E al pesador, una pèira de talha que pesava sovent dos o tres cents quilòs. Arribava un moment que aquò èra la forma que portava tot lo pes.
Aquí, esquichavan la gaspa pel darnièr còp. »

Communes concernées

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