Modillon roman représentant un joueur de viole (viòla), à Saint-Aignan, janvier 1992
CONSCRITS - FÊTE - MUSICIENS
HISTOIRE
ARTS, CULTURE
Introduction
Modillon roman représentant un joueur de viole (viòla), à Saint-Aignan, janvier 1992
Aux XIIe et XIIIe siècles, une vingtaine de troubadours rouergats parmi lesquels Uc Brunenc, Daude de Bradas, Raimond et Azemar Jordan de Sant-Antonin, Bertrand de Parisòt, les comtes de Rodez (Rodés) et même, fait exceptionnel, Raimond Cornet au XIVe siècle, font partie des quelque quatre cents troubadours (trobadors) connus, auxquels il faut ajouter une centaine d’anonymes, qui vont faire rayonner la langue et les lettres d’oc dans toute l’Europe et jusqu’en Palestine.
Adeptes du trobar lèu (poésie d’accès facile) ou du trobar clus (poésie d’initiés), ils écrivent des cançons (poésies), des pastorèlas (genre populaire), des albas (amours cachées), des sirventés (genre satirique), des tensons (genre dialogué), des partiments (débats), des ensenhaments (genre érudit) ou des planhs (complaintes) qui vantent les valeurs de l’amor (amour sublimé), du paratge (respect des autres, égalité), de la convivéncia (tolérance), du prètz (valeur morale), du jòi et du jovent (joie et jeunesse, bonheur absolu)...
Leur œuvre poétique et musicale est diffusée par des ménestrels (joglars).
Saint-Agnan ou Saint-Chine de Ségur
« Chef-lieu d’une viguerie carolingienne qui allait jusqu’à Lavernh
…
